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régulièrement sur cette page les aventures du SECRET DE BUGARACH rédigées
par Vidocq !
Le Secret de Bugarach a eu un total de 158701 visites. 28/01/2012 16:39 | | | Car il est persuadé que cette cavité est un hangar d’engins destinés à se déplacer dans l’espace. Les murs comme le sol et la voûte semblent plus métalliques que rocheux.
Il est impressionné par l’autre véhicule. Le fuselage, est très allongé, bien quatre à cinq fois la longueur du coucou de ses parents, et le nez très pointu où on distingue un minuscule hublot. L’empennage est composé de quatre branches sur lequel sont fixés ce qu’il pense être des propulseurs.
- Cet engin n’est pas de notre époque, il n’est même pas terrien, impossible dit-il.
Il n’a pas entendu le chuintement d’une porte qui s’est ouverte derrière lui, ni vu sortir un couple qui s’avance vers lui. Ils sont revêtus de combinaisons très brillantes comme chromée.
- Lancelot! entend-t-il dans son dos.
Il se retourne ne comprenant pas qui peut l'interpeller dans cet endroit improbable. Il reconnaît les visages et s’élance, Sauveur dans ses jambes, comme un fou.
- Maman, Papa! crie-t-il.
Tous trois tombent dans les bras l’un de l’autre pour de longues effusions parsemées de larmes de bonheur.
- Comment est-ce possible? On vous a tant cherché, sans trouver aucun indice, même matériel.
- Mais je pense que j’ai fini ma quête, que j’ai trouvé mon GRAAL, je suis heureux ajoute Lancelot. Heureux de vous avoir retrouvé en bonne santé. Nous allons pouvoir rentrer à la maison tous les trois.
- Ce ne sera pas possible fiston dit son père.
- Nous ne pouvons réapparaître après toutes ces années.
- Ce que je ne comprend pas, étant donné l’état de l’avion, comment avez-vous pu survivre. Qui, qui vous a sauvé? demande Lancelot.
- Viens, allons nous asseoir dans une pièce, et tu pourras te restaurer pendant que nous t’expliquerons.
- Il est magnifique ton chien et semble très attaché à toi.
- Oui, c’est un fidèle compagnon qui a toujours été un réconfort dans les épreuves.
- Sauveur, il porte bien ce nom? Demande la mère qui est déjà amie avec cet animal.
Interloqué, Lancelot demande:
- Comment connais-tu son nom?
- Nous allons tout t’expliquer mon fils répond le père.
- Papa, cet aéronef futuriste, il est à vous?
- Oui, nous sommes arrivés grâce à ce moyen de transport. Allez viens.
Tous trois se dirigent vers la porte par où est sorti le couple. Cette pièce ressemble à un salon de repos avec des fauteuils et quelques tables basses. Au mur ce qui ressemble à des écrans de télévision. Sauveur a déjà choisi un fauteuil et il ferme les yeux, épuisés après cette course dans le boyau.
- Installons nous pendant que Maman ira chercher de quoi se sustenter.
- Je vais essayer de t’expliquer ce qui nous est arrivé.
- Nous volions, a bord de petit cet avion, passer quelques jours en Espagne. Mais à l’approche de Perpignan, un avis météo défavorable nous a obligé à nous détourner plus à l’ouest sur les Corbières
- Le temps n’était pas fameux et la visibilité moyenne. Nous volions entre 2500et 3000 pieds quand subitement tous les instruments se sont affolés. Et la nébulosité s’est épaissie instantanément limitant la visibilité à une cinquantaine de mètres. J’avais bien réduit ma vitesse, mais en pure perte.
- Et soudainement, le trou noir.
- Nous avons appris beaucoup plus tard que nous avions percuté le Pech de Bugarach.
- Mais comment appris et pourquoi plus tard.
- Je peux te dire une chose, si les autorités nous avaient retrouvés, nous ne serions pas en ta présence, et tu te recueillerais sur notre tombe, ajoute Maman qui vient de revenir avec un plateau garni de bons mets.
- Mange un peu mon enfant.
Et son père reprend son monologue.
- Les personnes qui nous ont secouru, se sentant peut être responsables de notre mésaventure, ont mis a profit leurs savoirs et compétences pour nous ramener à la vie. Nous sommes restés très longtemps, de nombreux mois entre la vie et la mort, dans un profond coma que les spécialistes actuels, en France, aurait qualifié d’irréversible.
- Et sans parler des différentes blessures et fractures occasionnés par le choc frontal avec cette montagne. Et nous sommes revenus à la vie et, après une rééducation rapide, nous nous sommes retrouvés en pleine possession de nos moyens.
- Tout cela nous ayant été raconté par nos hôtes, des êtres doux et charmants.
Mais qui Papa, qui?
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13/01/2012 15:08 | | | Il décide de prendre un peu de repos et s’allonge sur le sol.
Lancelot regarde ce ballet de lumière et il est émerveillé; son âme d'enfance surgit du passé, lui remémorant ces jeux de lumière qu'il regardait dans le kaléidoscope que lui avait fabriqué son père.
Imperceptiblement, ces images féériques semblent entrer en rotation, rotation qui va en s’accélérant quand un puits, comme un entonnoir inversé, prend naissance en son centre.
- Un vortex, crie-t-il
- J’ai lu des articles sur ces phénomènes qui mélangent espace et temps, souvent naturels. Pas celui-ci, quelqu’un manipule cette apparition.
La vitesse de rotation de ce patchwork de couleurs ne cesse d’augmenter présageant un événement inconnu. Lancelot saisit sa maigre richesse ainsi que Sauveur qui semble apeuré, et serre bien le tout entre ses bras.
Et lentement mais inexorablement cet entonnoir commence à descendre, le puits du vortex centré sur nos deux amis. Lancelot devine que tous deux vont être happés par ce phénomène qu’il pense être l’œuvre d’une entité dotée de pouvoirs supérieurs à ceux de Merlin.
Et effectivement cet entonnoir renversé arrive à effleurer le sol et les aspire tous deux. Lancelot ne perd pas connaissance et il vole dans ce tunnel multicolore vers une destination ou un temps, inconnus.
Il ne sait combien de temps dure ce voyage mais cela lui semble bien long comparé aux franchissements des portes précédentes. Et soudainement , instantanément ce puits de lumière s’efface sans bruit, et il se retrouve dans la position qu’il avait quand il a été absorbé: assis, sa richesse et sauveur serrés contre sa poitrine.
Il se trouve dans une grande salle, bien claire car illuminée par de violents projecteurs.
- Grande, non immense dit-il.
Il juge sa largeur à une cinquantaine de mètres et la longueur pas loin de la centaine.
Et dans le fond deux aéronefs.
En s’approchant il comprend sa méprise. Il y a bien deux avions dont un qui lui rappelle quelque chose, quand l’autre est une énigme pour lui. Il s’agit bien d’un avion mais pas de ceux dont il connaît la silhouette. Trop futuriste pour être du XXIe siècle.
Quand il est assez proche et qu’il distingue l’empennage, de celui dont il connait la silhouette, il comprend.
- F-LMVB , l’avion de mes parents.
Il est en piteux états comme s’il avait percuté une colline. Le nez est bien enfoncé et le pare brise tout étoilé, quand au train d’atterrissage, il ne ressemble à rien. L’intérieur est dans le même état que la carlingue: instruments cassés et sièges désolidarisés de leur base.
Le choc a du être d’une violence extrême pense Lancelot.
- Que fait cette avion dans ce hangar? dit-il.
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29/12/2011 14:53 | EN ATTENDANT 2012 | |
Il essaie de se souvenir de la direction initiale que prenait cette galerie, qui depuis le départ lui a semblé parfaitement rectiligne.
- Je pense que nous avons parcouru cinq ou six kilomètres.
- Tu en penses quoi Sauveur?
Sauveur n’en pense rien, car il semble épuisé et il s’est couché, tout contre la porte, le museau entre ses deux pattes avant, et essai de récupérer de l’effort fourni. Lancelot s’est assis, tout proche de lui, et témoigne son affection par de douces caresses.
- Voyons cette porte, bien réelle et bien solide, et profitons du reste de clarté que fournit le peu de bougie qui subsiste.
En examinant celle-ci, il se rend compte qu’elle est entièrement métallique. Mais d’un alliage inconnu de lui.
Au centre, une serrure, une minuscule serrure.
- Cette serrure attend ma clé en or , je le souhaite. Debout Sauveur, j’ouvre , enfin je tente rectifie-t-il.
Et cette clé s’adapte à cette serrure. Elle s’adapte si bien qu’elle fusionne avec elle et la serrure disparaît.
Avec un chuintement pneumatique, la porte coulisse dans la paroi, dévoilant une petite grotte, illuminée de lumières multicolores. Tous deux s’avancent, et dans leur dos, avec le même bruit d’air comprimé, la porte reprend sa position initiale
- Tu vois Sauveur, nous sommes certain d’une chose, le retour est impossible.
Tous deux s’avancent dans cette petite caverne et Lancelot est ébahi par un maelström de lueurs multicolores et chatoyantes émanant de la voûte qu’il ne distingue pas. Ayant fait le tour de ce lieu, qui ne lui semble pas naturel car trop régulier et d’un diamètre d’une quinzaine de mètres, il constate qu’aucune issue n’est décelable. Un éclat métallique imprègne sa rétine, et, après avoir ramassé cette trouvaille légèrement enfouie dans ce sol sablonneux, il est surpris par cet objet. Les lettres inscrites sont en relief et il n’a aucun mal à les déchiffrer.
- F-LMVB épèlle-t-il à haute voix.
Après avoir réfléchi il comprend que ce sigle concerne l’immatriculation d’un aéronef. Et soudainement il se souvient:
- Je suis sûr que cette immatriculation correspond à l’avion dans lequel se trouvait mes parents lors de leur disparition.
- Mais pourquoi ce signe? se lamente-t-il.
Il se laisse tomber a terre, abattu, avec tous les souvenirs de ces chers disparus qui envahissent son cerveau. Sauveur, ayant senti un malaise tétaniser son maître, s’est rapproché de lui, puis installé sur ses genoux, le fixe de ses yeux emplis de douceur. Cela dissipe légèrement le voile de tristesse qui a envahi les yeux de Lancelot et ce dernier se saisit de son compagnon pour enfouir son visage dans ce pelage satiné.
- Bon, Sauveur, profitons en pour prendre des forces.
Et tous deux profitent de ces aliments chapardés dans la demeure de ce brave abbé Bérenger.
- Mon pauvre ami, je crois que nous sommes condamnés à attendre, mais quoi?
- Sauveur, sais tu où nous nous trouvons?
Si ce brave chien le sait, il reste muet comme une carpe.
Alors Lancelot, avec un doigt, commence a dessiner sur le sol. L’emplacement de l’église avec l’orientation du chœur qui est plein sud; ensuite la crypte sous l’autel et le boyau qui semble se diriger vers le sud-est, et son cheminement bien rectiligne.
- Sauveur, nous avons bien marché une bonne heure, avant que tu partes comme un fou.
Mais pour ce brave animal, le temps n’a jamais été un soucis; le seul temps qui compte pour lui, c’est celui passé en présence de son maître.
- Sauveur, si je ne me trompe pas, nous sommes juste en dessous du Pech de Bugarah.
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22/12/2011 16:45 | Petit cadeau de Noël . | | Tous deux s’engouffrent dans cet escalier tortueux, et après quatre ou cinq marches, Lancelot repère, dans le roc, une ébauche de serrure, minuscule, pour une clé minuscule. Et après l’avoir introduite et tourné, il voit la dalle en pierre reprendre sa position initiale.
- Sauveur, on ne recule plus, c’est notre chemin.
Parvenu en bas de cet escalier, taillé dans le rocher, il devine , à la maigre lueur fournie par la bougie, une crypte.
De part et d’autre il distingue des cercueils, non plutôt des sarcophages, en granit. Il en compte six et au vu des inscriptions qu’il arrive à déchiffrer, il pense que ce sont les tombeaux de prince ou de roi de l’époque mérovingienne qui, selon l’histoire ou la légende détenaient de fabuleux trésors.
- Bérenger, tu es passé par ici. Avez-tu une clé toi aussi?
Mais il n’est pas là pour trouver un trésor, tout au moins pas de ce genre. Il distingue un boyau au fond de la crypte et décide de l’emprunter, souhaitant que la bougie ait une durée de vie suffisante.
Depuis combien de temps marche-t-il? il ne saurait le dire mais la bougie s’amenuise et une bonne moitié est bien consumée . Il se demande s’il doit poursuivre ou faire demi tour avant d’être plongé dans le noir.
Il s’agenouille, regarde Sauveur et lui demande:
- Tu ferais quoi mon bel ami? Continuer? Retourner?
Sauveur fixe Lancelot dans les yeux et tente d’assimiler ses questions. Il rebrousse chemin et avance pour retourner vers la crypte mais, rapidement, il fait demi tour et repart de l’avant, distançant son maître puis s’immobilise et se tourne vers Lancelot.
- Wouaf-Waf!
- OK Sauveur, on avance.
Lancelot veut faire confiance à Sauveur et il est pense que ce boyau est la seule issue pour sortir de cette époque.
- Sauveur, nous allons trottiner un peu pour profiter au maximum de la lueur de ce maigre flambeau.
Et tous deux s’élancent mais Lancelot est surpris car Sauveur le devance toujours, comme s’il était attiré par une entité inconnue et invisible.
Et après quelques minutes de ce footing, Sauveur se sauve comme s’il avait le feu aux trousses.
- Sauveur, Sauveur, reviens.
Il a beau s’époumoner, Sauveur a disparu dans le noir et ne semble pas vouloir revenir.
Il est obligé de poursuivre sa progression mais cela lui prend du temps, beaucoup de temps, beaucoup trop de temps. Il se sent perdu sans son ami.
- Où es-tu Sauveur crie-t-il?
Wouaf-Waf, Wouaf-Waf, Wouaf-Waf entend-t-il et ces aboiements sont incessants.
- Qu’a-t-il pu trouver? marmonne-t-il.
Alors il se lance dans une course plus rapide et il ne tarde pas à rejoindre son ami. Et quelle n’est pas sa surprise.
- Une porte, une vraie porte dit-il. Mais où suis-je?
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21/11/2011 14:44 | | | A tous mes lecteurs et lectrices.
Cela va faire bientôt cinq mois que je me suis lancé dans cette folle aventure.
Je remercie tous ceux qui ont eu la patience de suivre les tribulations de Lancelot et de son ami Sauveur.
L'épopée est finalisée et Lancelot a trouvé son Graal!
Encore quelques corrections orthographiques et j'aurai atteint cet hypothétique but.
Provisoirement la parution ci-dessous est la dernière; et je temporise un tant soi peu, pour ce qui est de publier l'épilogue.
Je sais que normalement , étant référencé sur D&t et sur google, je suis un peu protégé.
Mais qui peut le plus peut le moins.
D'autant plus que je me suis inscrit, sur un conseil, auprès de Mymajorcompany(bannière), avant de voir avec certaines maisons d'édition. Mais je ne rêve pas! (Attendons une réponse)
Un grand merci à mon correcteur orthographique qui se reconnaîtra.
Un grand merci à vous tous.
Et surtout, un énorme merci à ELDAIR, d'avoir accepté de me réserver une page de toute beauté, pour publier mes élucubrations.
CHRIS dit Vidocq
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21/11/2011 14:36 | | | Mon cher Bérenger.
Je tiens à vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Votre hospitalité doit être un don du ciel, et votre dieu doit être fier de vous.
Vous m’avez logé et nourri, et bien nourri, grâce à Marie.
Et vous avez été une aide précieuse dans la recherche de mon Graal. Je pense avoir trouvé l’issue qui devrait me ramener dans mon temps, et qui se situe dans votre magnifique église.
Vous le verrez sur le plan au dos.
Je n’ai rien à vous offrir pour vous remercier, juste mon admiration pour votre œuvre.
Je vous ai chapardé un peu de nourriture, mais je sais que vous ne m’en tiendrai pas rigueur.
Et croyez moi, on parlera longtemps de vous et de votre village, Rennes le Château.
Prenez soin de vous, mon père.
Et un grand merci à Marie pour les attentions qu’elle a eu pour moi.
Adieu mes amis.
MERCI
PS: je sais que Marie a une clé, si bien que je jetterai la mienne par le vasistas, après avoir fermé.
- Sauveur, nous partons en voyage à nouveau. Je souhaite que nous touchions au but et que nous puissions, tous deux, regagner mon temps, après avoir trouvé le but de cette quête insensée.
- Wouaf-Waf et Sauveur court avant de se jeter dans les bras de son ami.
Lancelot ramasse sa besace, et après avoir refermé correctement la porte, jette la clé par le vasistas.
- En route mauvaise troupe plaisante-t-il.
Ayant pénétré dans l’église, il referme la porte, ne sachant quel évènement va se produire.
Il lance un clin d’œil malicieux au diable qui ne bronche pas et se dirige vers la statue de Marie-Madeleine.
Précautionneusement il enfonce la clé en or dans l’orbite précédemment repérée et tente de la tourner; et elle tourne produisant, dans son dos, un grincement de la même façon que lorsqu’on frotte deux cailloux ensemble. Il lui semble que cela provient de l’arrière de l’autel. Il tente de récupérer cette clé, qui n’offre aucune résistance et la récupère.
Parvenu a l’arrière de l’autel, il découvre la cause de ce bruit. Une dalle du sol s’est déplacée, dévoilant l’amorce d’un escalier.
- Sauveur, on ne réfléchit plus, on fonce.
Mais Sauveur n’a pas l’air enthousiaste d’affronter cette bouche bien sombre.
- Ne t’inquiète pas mon Sauveur.
Lancelot sort de sa besace la bougie et la pierre, peut être magiques, fournis par Merlin. Sans réfléchir, tenant la bougie au ras du sol, il frappe violemment la pierre sur la dalle, pierre qui produit un éclair intense et allume la mèche; la pierre a disparu, réduite en poussière. Et déjà Sauveur semble ragaillardi par cette lueur tremblotante, tout comme son maître. | |
18/11/2011 14:48 | | | - Malin Bérenger car je pense que cette disposition est volontaire.
- G.R.A.A.L, le GRAAL, serait-ce celui que je cherche?
- Et le M de Marie-Madeleine, qui se trouve face à la base centrale du M formé.
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- Par contre le diable surveille l’autel.
Lancelot décide d’inspecter la statue de Marie-Madeleine, mais il est persuadé qu’un secret se trouve autour de l’autel.
Subitement, il sort la clé en or de sa besace, et se dirige, la tenant comme un sourcier sa baguette, espérant un signal de celle-ci. Cette clé est plutôt petite, comme celle qui ouvrirait un coffre à bijoux.
Bizarrement il lui semble que la clé tremblote à l’approche de cette statue. Il s’éloigne, puis se rapproche et il est persuadé de sentir ce frétillement de la clé.
- Inspectons cette statue dit-il.
Aux pieds de cette représentation, se trouve un crane dont il ne comprend pas la signification. Sans plus attendre, il plonge sa clé dans une orbite, mais rien ne se produit. Il passe à la seconde orbite et il est surpris car il lui semble que celle-ci glisse dans une gaine. Il pense toucher au but, mais n’ose pas la tourner ne sachant quel évènement peut survenir.
Sauveur, je ne peut abandonner Sauveur.
Il rejoint le presbytère ou ce brave animal l’accueille avec joie.
Il passe par la cuisine pour prendre quelques menus provisions et empli sa gourde d’eau fraiche.
Ensuite il s’installe à table pour écrire quelques mots à ses hôtes, utilisant le même papier sur lequel il à pris les notes, dans l'église.
- Bérenger comprendra dit-il?
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16/11/2011 16:45 | | | Mais Lancelot ne pense par revoir son bienfaiteur, car une idée, loufoque peut être, a germé dans son subconscient.
Toujours cette énigme qui hante ses pensées.
« Il surveille la source en cercle »
Si cette personne est le diable, il n’était pas dans la clairière, mais il est dans l’église de Rennes le Château. Et il porte à bout de bras le bénitier, qui contient de l’eau bénite. Est-ce cela qu’il surveille?
Mais son visage est face au chœur de l’église et ce lieu forme un demi cercle autour de l’autel. Et sur cet autel brule la flamme sacrée, source de vie pour les croyants.
- Sauveur, nous réfléchirons à tout cela au lit, allons nous coucher.
Il y a bien longtemps que l’abbé s’est mis en route quand Lancelot est réveillé par la bonne odeur de café frais que vient de passer Marie.
Quand il a consommé son petit déjeuner, et après avoir rangé, Marie revient endimanchée:
- A ce soir monsieur Lancelot, passez une bonne journée.
- A ce soir Marie, et bonne visite chez votre cousine.
Lancelot décide de faire une petite promenade pour finir de mettre en ordre ses idées.
- Mon beau Sauveur, je suis persuadé qu’un indice se trouve dans cette église.
- Mais où? Sous le diable ou sous l’autel? Nous avons toute la journée pour trouver un indice.
- Je vais te renfermer dans le presbytère ou tu m’attendras bien calmement. Et je viendrai te chercher; je ne t’oublierai pas car tu dois me suivre dans mon temps.
- N’oublie pas que tu es le meilleur ami que je n’ai jamais eu.
Sauveur l’a écouté attentivement avec ses mimiques bien à lui. Et derechef il saute dans les bras de son ami pour lui faire la toilette.
Après avoir trouvé du papier et un crayon, il enferme Sauveur, qui s’est couché sur un fauteuil semblant apprécier ce confort, à double tour.
Dans l’église, Lancelot prend son temps pour admirer les statues de toute beauté. Toutes, d’une finesse remarquable, représentent un saint.
Patiemment, et inconsciemment, il note le nom des statues des différents personnages.
A sa gauche, Germaine, Antoine et Luc.
A sa droite , Roch, Marie-Madeleine, et encore un Antoine.
Cruciverbiste amateur, il tente de trouver une suite logique dans l’association des noms de ces personnages.
Il pense trouver en ne conservant que les premières lettres.
A gauche G, A et L.
A droite R, M et A?
- Bon sang, si j’avais ma tablette, je trouverai immédiatement.
Mais rapidement il arrive à réaliser toutes les combinaisons, et il n’en croit pas ses yeux.
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14/11/2011 15:15 | | | Il ne se voit pas creuser sous ce rocher, pour trouver quoi? Non, il manque un maillon, le diable n’est pas là. Et soudainement, il pense avoir trouvé.
- Normalement le diable surveille depuis ce fauteuil, mais il n’est pas ici; par contre il se trouve dans l’église de l’abbé, explique-t-il à Sauveur.
Sauveur ne le contredit pas, car en fin de compte, après un bon repas, il pense plutôt à la sieste.
- Faut que je trouve un moyen de rester dans l’église, pour examiner ce bénitier.
- Allez en route Sauveur, regagnons le domicile de ce cher Bérenger.
Sur le chemin du retour, Sauveur essaye de rééditer l’exploit de ramener un lapin, mais cette fois, ce dernier était plus rapide et il rentre, bredouille et penaud.
- Tu vieillis mon vieux dit Lancelot narquois.
Quand il approche de Rennes, l’après midi est bien avancée, et il entend les cloches, pour les vêpres pense-t-il.
Lancelot retrouve Bérenger pour le repas et celui-ci s’enquiert du résultat de ses recherches.
- Rien de constructif Bérenger, il manque un lien, un indice pour m’orienter.
Mais Lancelot a une idée en tête, idée qu’il ne peut dévoiler à Bérenger.
Après le repas tous deux font une longue promenade avant de s’installer dans la bibliothèque pour deviser.
- Demain je doit m’absenter annonce le prêtre.
- L’évêque tient à me voir et je pense que je devrai passer la nuit à Carcassonne.
- Marie veut en profiter pour rendre visite à une cousine et elle sera absente pour la journée. Je pense que tu es capable de te débrouiller tout seul, et tu auras le temps de réfléchir pendant mon absence.
- Ne vous inquiétez pas Bérenger, après les épreuves que j’ai traversé, je ne cours aucun danger dans votre domaine, répond Lancelot en souriant.
- Je te demande juste de ne pas trop t’éloigner, par ici il n’y a pas de chapardeur, mais il vaut mieux être vigilant et si tu dois t’éloigner, verrouille bien la porte du presbytère. Marie détient un double.
- Je te souhaite une bonne soirée et vais me coucher car je veut partir très tôt.
- Bonne nuit l’abbé et bonne journée avec votre chef répond Lancelot.
Et ajoute:
- Merci pour votre accueil, mon père, et pour tout ce que vous avez fait pour moi.
- Tu es bien grave, mon fils dit-il en souriant, mais nous nous reverrons, n’est-ce pas?
- Mais bien sur Bérenger , dès votre retour. | |
11/11/2011 13:51 | | | Lancelot emplit sa besace avec les denrées apportées par Marie, les salut tous deux et se met en route, suivi de Sauveur heureux de pouvoir gambader à son aise.
La journée s’annonce belle et le soleil commence à surgir de derrière les collines. La végétation, arbres et pâturages, est encore bien verte.
Lancelot s’engage, après avoir descendu le mamelon sur laquelle se dresse Rennes Le Château, dans le sentier indiqué par l’abbé. Ce sentier est bien entretenu et la marche est facile. Des écureuils, peu effarouchés, se trémoussent devant Sauveur, avant de bondir dans les frondaisons quand celui-ci s’approche trop près de leur longue queue. Quelques rapaces tournoient au dessus des frondaisons, leur regard perçant scrutant le sol, à la recherche de petits rongeurs qui assureront la pitance de la journée.
Après une paire d’heure de marche, Lancelot parvient à un cours d’eau.
- Je suis allé trop loin, je n’ai pas vu l’embranchement. Sauveur, prenons un peu de repos.
Sauveur lui n’a pas attendu et se désaltère dans cette eau limpide quoiqu’un peu tiède.
C’est Lancelot qui en fait la remarque ayant décidé de se déchausser et de rafraichir un peu ses pieds. Des sources d’eau chaude probablement pense-t-il.
Mais la pause est brève car il a hâte de trouver ce lieu. Et tous deux reprennent le sentier par lequel ils sont arrivés. Ils ont fait quelques centaines de mètres quand Lancelot aperçoit, venant vers eux, une petite carriole tractée par un jeune poney. A bord un paysan, revenant sans doute d’un jardin avec les produits de celui-ci.
- Bonjour, pouvez vous m’aider lance Lancelot.
- Mais oui jeune homme répond le paysan.
- Je cherche à me rendre sur le site du fauteuil du diable.
- Ce n’est pas bien loin, à peu près cinq minutes de marche en direction d’où j’arrive. Tu verras, sur ta gauche un tout petit sentier et une centaine de pas plus loin, tu trouvera la clairière avec le fauteuil et la source.
- Merci monsieur, je vous souhaite une bonne journée.
- Bonne journée toi aussi jeune homme.
Effectivement, après quelques minutes il distingue ce petit sentier, qu’il n’avait pas repéré à son premier passage.
Rapidement, il parvient à une clairière et son arrivée provoque un beau charivari: oiseaux de toutes races qui s’envolent, lapins qui disparaissent dans les fourrés, leurs culs blancs se trémoussant, et aussi une biche accompagnée de son faon, tous deux effarouchés.
A sa droite il voit un bloc de pierre, brut et en forme de fauteuil ou de trône, et sur la gauche une petite source, circulaire, d’où s’écoule un filet d’eau limpide.
- Tout comme dans l’énigme, mais par contre il manque le diable, murmure-il.
Lancelot décide de prendre un peu de repos et, le fauteuil étant inoccupé, décide de s’installer.
- Je suis le roi lance-t-il à Sauveur.
Sauveur le fixe, sa tête dodelinant, sans doute pensant le roi de quoi?
- Viens mon Sauveur, prenons un bon repas, et réfléchissons. | | Accéder à la page : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10
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12/08/2023 14:45 vidocq
| Merci lecreateur, pour ton retour |
09/08/2023 20:27 lecreateur
| très belle histoire bravo |
03/05/2018 06:12 erauw
| pas encore tout lu bien sur, mais j'aime beaucoup merci
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