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Retrouvez régulièrement sur cette page les aventures du SECRET DE BUGARACH rédigées par Vidocq !
Le Secret de Bugarach a eu un total de 158694 visites.


29/07/2011 18:00
GWENROC’H


Ce hameau respire la paix et la tranquillité. Les huttes encerclent une place centrale, lieu de réunion de ces familles. Au centre on distingue un puits qui fournit l’eau, élément crucial pour la vie quotidienne, humaine et animale. Des poules caquètent à la recherche d’un endroit propice pour déposer leurs œufs. Un petit troupeau, de chèvres et de brebis mâchonnent nonchalamment l’herbe a l’orée du village; quelques cochons font leur toilette près du puits, dans une marre boueuse, créée par les enfants qu’il voit courir, qui après une chèvre, qui après une brebis, et tout ce petit monde rit aux éclats, avec l’insouciance de la jeunesse.
Quelques chiens et chats paressent à l’ombre des auvents de ces huttes. Aux abords de ce bourg, quelques femmes bêchent
une grande parcelle pendant que des jeunes filles sèment et plantent la future récolte.
Lancelot ne voit aucun homme dans le village, excepté quelques anciens, et pense qu’ils sont partis à la chasse pour nourrir la tribu.
Les huttes sont faites de poteaux en bois, tout comme la charpente: les murs consolidés de torchis, fait de paille et de terre humide, semblent réalisés a l’aide de branchage. Pour les habitants, la forêt est le gisement de matière première. Au dessus de la pièce à vivre, on distingue un grenier, qui doit servir de lieu de stockage, pour légumes et viandes, en vue de l’hiver. Le toit semble fait de chaume et une ouverture, en son centre, permet d’évacuer la fumée du foyer intérieur. Un large auvent surplombe une palissade créant bergerie, et abri pour les animaux.
A la vue de ce petit village, paisible, Lancelot sourit et semble revivre. Retrouver un peu de civilisation lui va droit au cœur et il est un peu ému.
Les deux compères s’avancent vers cette place et, apercevant Tudal, les femmes accourent pour le recevoir. Vu les égards qu’il reçoit, Lancelot pense qu’il doit être un personnage important pour la communauté.
Et tout le monde, dans un brouhaha, le questionne sur les résultats de sa mission.
Et Tudal commença à expliquer la réunion à Kerc’haoueg.
« J’ai été bien reçu par le patriarche de ce village avec qui nous avons conclu un accord: toutes les deux lunes, nous lui fournirons un gros cochon, bien gras et en contrepartie, lors de la moisson, trente hommes nous apporteront autant de grands sacs emplis de céréales. Je pense que nous avons conclu un bon pacte, bénéfique pour nos habitants ».
Se tournant vers les cochons, qui ne se soucient pas de ces problèmes, il dit: « choisissez l’animal le plus ventru, le plus costaud, et engraissez le: vous avez un lunaison pour cela ».
Tudal n’a pas besoin de répéter ses paroles, et une envolée de tunique se précipite sur ces animaux pour choisir le meilleur.
Lancelot regarde son hôte et sourit, ayant soupesé la notoriété de celui-ci.
« Tudal, tu m’à l’air bien respecté dans ton village » affirme Lancelot;
« Oui cher ami, mon père, disparu, a longtemps été le guide de notre communauté, et à son décès, le conseil des anciens a assuré la poursuite de son œuvre. Et quand je suis devenu un homme, après avoir fait preuve de courage et de diplomatie, tous ont décidé que je conduirai leur destinée ».
Et il ajouta:  « j’espère être digne de leur confiance ».
Et sans plus attendre Tudal convie Lancelot à le suivre dans sa « maison », pense Lancelot.
Ils firent un bon repas, viande sanglier séché et fumé, quelques légumes inconnues de Lancelot, accompagné de galettes de blé dur et d’un breuvage ressemblant à du vin, mais un peu aigre et pétillant.
Lancelot était heureux et repu mais s’apercevant de l’absence de Sauveur fut inquiet.
Se levant précipitamment, il sortit , mais Sauveur n’était pas bien loin, et avait été accueilli par les quelques chiens, aussi amicaux que leurs maitres; tous se chamaillaient gentiment autour d’une omoplate de porcelet.
Après ce désert de solitude, dans cette grotte inconnue et incroyable, se retrouver au milieu d’humains, comme lui, malgré qu’ils ne soient pas de son époque, était le meilleur remède contre la nostalgie. La nostalgie, cruelle quand il pense à Vivie, la reverra-t-elle un jour?
Et à cet instant là, il prit une décision irrévocable: vivre au jour le jour et ne plus penser au lendemain.
Tous deux se lèvent et se rendent à l’extérieur pour profiter de cette belle journée. Tudal l’entraine pour lui faire visiter « son royaume » dit-il.
Ils font tous deux le tour des habitations, et Lancelot est épaté par l’organisation et l’orientation de ces habitations.
Dans une de ces huttes il devine gazouillis et rires de jeunes bambins; deux jeunes demoiselles surveillent tout ce petit monde et l’une enseigne aux plus grands, l’art de vivre dans ce village. Passant tout près du troupeau de cochon, il ouvre sa besace et se débarrasse de cette peau de poisson garde-manger; une bagarre se déclenche vite tarie par la maigreur de cette pitance.
Les femmes et jeunes filles sont reparties à leur labeur et ils les rejoignent afin de les féliciter pour le travail accompli. On devine, par touffes, quelques pousses qui fourniront les légumes prochainement.
Lancelot marque un temps d’arrêt à la vue d’une plante connue de lui et demande:
« Tudal, cette plante il me semble la connaitre »
« Bien, sur » répond Tudal « c’est de la Salvia ».
Lancelot à bien compris mais n’en dit mot, sauf à penser, Salvia, sauge, cette plante est de la sauge rustique.
« Tudal, puis-je ramasser quelques feuilles car j’adore son odeur »
«  Mais bien sur Lancelot, et je vais te dire, je souhaite que tu passes quelques temps avec nous, autant que cela pourra te faire plaisir, et de toi, ancien marchand je ferai un bon chasseur, et peut être un prospecteur ».
Récoltant quelques feuilles, qu’il remise dans sa besace, Lancelot est confus, rougit légèrement et est très ému par cette proposition.
« Tudal, j’aimerai tant rester avec vous, mais je ne peut pas devenir une charge pour votre assemblée 

28/07/2011 18:12
TUDAL

Il est inconscient, car une ombre, surgie de nulle part, vient de lui asséner un coup d’épée.
Mais du plat de l’épée au niveau de la nuque, ce qui l’a estourbi instantanément.
La pluie, pense-t-il lui fait reprendre ses esprits. Faux car en fait un grand gaillard est en train de l’asperger à l’aide d’une espèce d’outre. Il ouvre les yeux et réalise que ses poings sont liés dans le dos; au loin, Sauveur s’est camouflé sous un buisson épineux.
Il s’ébroue et regarde surpris son assaillant.
Cet un homme jeune, de son âge il lui semble. Il est grand et d’une carrure imposante. Ses cheveux, mi long, sont blonds mais légèrement cendrés. Il inspire la sympathie mais Lancelot est méfiant. Il est porteur d’une épée très longue et qui semble faite par un armurier compétent; un petite hache est glissée dans sa ceinture. Il observe Lancelot d’un air narquois mais pas agressif. Il est habillé sobrement mais son accoutrement fait penser à celui d’un guerrier; peut être un chevalier pense Lancelot.
« Que fait tu par ici? », demande ce personnage.
Que répondre se demande Lancelot, car la vérité serait complètement incompréhensible pour cet homme d’une autre époque.
« Je suis un fabricant de bottines; malheureusement j’ai été attaqué , il y a quelques lunes, par des brigands qui m’ont dévalisé me laissant pour unique bien ce que tu vois là. Je pensais pouvoir troquer, par chez vous, ces bottines contre vêtements ou colifichets », répond Lancelot.
« J’ai soif » dit Lancelot , et cet inconnu, charitable avance sa gourde improvisé de ses lèvres.
« Comment t’appelle-tu »
« Lancelot ».
« Tu n’as pas l’air d’un mauvais bougre » et l’étranger libère ses poignets.
« Je me nomme Tudal et je loge dans une petite bourgade en lisière de la forêt ».
« Quel est le nom de cette forêt? » demande Lancelot.
« Plus tard mais sache que c’est une forêt bien connue en Armorique; donc tu n’es pas de la région? » questionne Tudal.
« Non, je viens de bien loin, vers où se lève le soleil, d’un pays de marécages », répond Lancelot.
« Tu es donc loin de chez toi, de ta famille à qui tu doit manquer »
« Tudal, je n’ai plus de famille, mes parents sont disparus depuis longtemps et je n’ai plus d’attaches, dans ma contrée ».
« Alors si tu le veut bien, je t’invite à me suivre et à passer quelques jours avec nous » propose Tudal.
Sauveur, qui a perçu que la situation s’améliorait et que l’humain, qui avait agressé son maitre, avait une conversation cordiale avec lui, s’est rapproché de tous deux. Il s’étale à leurs pieds et patiente.
« Il est beau ton chien , comment s’appelle-t-il? » demande Tudal.
« Sauveur » qui dresse ses oreilles en entendant son nom.
« Drôle de nom, pourquoi? » remarque Tudal.
« Figure toi que grâce à lui, je suis encore en vie, car après que ces brigands m’aient détroussé ils voulaient attenter à ma vie. Et le chien, son nom précédent, a réussi à les mettre en fuite, et ce fut mon Sauveur »;
« Brave animal »  conclut Tudal.
Tudal se lève et Lancelot lui emboite le pas après avoir ramassé ses quatre misères, et bien entendu, Sauveur n’est pas le dernier à se mettre en route, tout joyeux.
Ayant parcouru quelques arpents, au moins une cinquantaine, Lancelot devine, à travers les arbres, une clairière, assez vaste et ouvrant sur des champs ou jardins, et où sont blotties quelques huttes. De certaines, s’élèvent des volutes de fumée qui confirme la présence d’une société structurée.

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27/07/2011 14:16
EN FORËT


Ils repartent à la conquête de l’ouest quand, subitement, Sauveur détale tel une gazelle. Il le somme de revenir mais rien ne peut le contraindre et il disparait de sa vue, dans des fourrés. Lancelot essaie de le suivre, mais cet amas est trop dense pour lui, alors que le chien s’est faufilé, étant donné sa petite taille, par en dessous.
Pourquoi s’est-il enfui et il s’époumone: « Sauveur, Sauveur, Sauveur….. ». Attendons, pense-t-il.
Il commence à désespérer quand il détecte un bruissement dans les fourrés et quelle surprise. Sauveur, le museau ensanglanté, tenant fermement un lapereau, fait son apparition. Sa queue frétille de joie et en guise d’offrande le dépose délicatement à ses pieds. Lancelot le félicite en lui prouvant son affection, et Sauveur se couche, un brin épuisé.
« Mon ami, je pense que, pour aujourd’hui encore, nous allons déguster un repas froid, disons tiède: quelle horreur au petit déjeuner ».
« Wouaf-Waf » acquiesce Sauveur.
A l’aide de son poignard, couteau il commence par lui couper les pattes qu’il réserve; ensuite il le dépèce et jette au loin fourrure, tête est viscères qui feront le bonheur de tous les prédateurs rampants.
Délicatement il désosse ce petit lapin qui, sur les cotes, n’a que la peau et les os. Il se débarrasse de ces os sans intérêt et dit:  « Sauveur, à table ! ».
Bien qu’encore sanguinolente, la chair se révèle tendre et d’un gout particulier; En fait tous deux apprécient cette viande, qui change du sempiternel poisson.
Lancelot ressent un peu la soif mais il pense que ce sang, encore frais, lui permettra de légèrement se réhydrater.
La journée s’annonce belle, du moins il le pense car les rayons du soleil commencent à pénétrer généreusement au cœur de la forêt.
« En route mon ami » dit-il en s’adressant a Sauveur. Il ramasse son barda, après avoir mis deux pattes de lapin, les plus belles, dans sa besace.
Il ne peut plus se tromper, il devine l’ascension du soleil et il dirige ses pas plein ouest.
La forêt s’éveille tout doucement et il entend, au dessus de sa tête, dans les cimes de ces chênes monumentaux, le gazouillis des oiseaux, sortant de leur léthargie nocturne. Au loin il aperçoit un couple d’écureuil, en goguette, se rendant au marché en prévision de l’hiver futur. Surpris par un craquement de bois mort, dans son dos, il se retourne rapidement. Et il voit passer, gambadant, deux jeunes biches, élancées et joyeuses suivis de près, de très près, par un cerf magnifique, jeune lui aussi, à voir les bois couronner sa tête. Il veille sur ses dulcinées, pense-t-il en souriant.
La marche est aisée car l’humus forme un tapis souple et agréable. Quelques renoncules, pâquerettes et crocus parsèment, par ci par là le sol; quelques brins de muguet se font remarquer et toutes ces fleurs annoncent le printemps naissant.
Comment est-ce possible? Il était en exploration au tout début de l’automne et ensuite sur cette plage en plein mois d’aout. Et maintenant le printemps. Faut avoir le cerveau bien lucide pour encaisser ces changement se dit-il. Et de toute façon, « je n’ai pas le choix: hein Sauveur ».
« Wouaf-Waf » répond son ami.
Et il reprend sa route, en souhaitant avoir bien choisi, quand brutalement, tout disparait autour de lui.

25/07/2011 15:49
Après ce long intermède à s’évader, il revient sur terre, « non , dans la terre » dit-il. Cela lui a fait du bien ce voyage en pensant à ses parents, trop tôt disparus dans un accident d’avion, au fin fond de l’Aude. Mais pense-t-il, serai-je un aventurier, aurai-je été choisi pour accomplir une mission que j’ignore?
Il se sent un peu épuisé, et décide de prendre quelque repos.
Il sort sa peau de poisson et partage, avec Sauveur, ce frugal repas. Tous deux s’abreuve au lac, puis s’allongent sur la grève. Ils se serrent bien, l’un contre l’autre, comme pour se protéger, et se laissent gagner par le sommeil bienfaiteur.
A leur réveil, rien n’a changé, le décor est immuable.
Sauveur tourne autour de cette porte, intrigué. Puis il s’arrête face à elle, et regarde intensément Lancelot. Ses yeux flamboie comme de la braise et semble adresser une supplique à son maitre.
Et brutalement, il plonge dans ce brouillard inconnu. Lancelot s’élance, vers la face opposée, pensant dorloter son compagnon après cette aventure, mais rien. La porte se dresse toujours, comme inamovible.
Sauveur a disparu, comme effacé.
La disparition de son ami le plonge dans un désarroi intense.
Alors il n’hésite pas longtemps; il ramasse son maigre avoir et, pensant , perdu pour perdu, je vais le suivre.
Et, en trottinant, il se jette dans ce brouillard qui lui semble maléfique et la grotte disparait à ses yeux.
Il est dans le noir absolu, le néant, mais devinant, périodiquement, de fines trainées blanchâtres. Son esprit vacille et il perd connaissance!
Quand il reprend conscience, il est allongé sur le sol. Curieusement il se sent détendu; sa couche est relativement douce car le sol est recouvert de mousse. Le noir est moins intense et il comprend en apercevant, au dessus des frondaisons, quelques étoiles. Il se trouve dans une forêt composée d’arbres majestueux. Soudainement, des jappements se font entendre dans son dos et quelle n’est pas sa surprise quand Sauveur lui saute sur les épaules. Ils se congratule mutuellement, heureux de s’être retrouvés.
Où ont-t-ils été propulsés, avec son compagnon?

Se relevant, il décide de progresser pour identifier ce nouveau territoire. La température est relativement fraiche, conséquence, probablement, de ce ciel très clair privé de lune. Il recouvre ses épaules avec la saie et récupère rapidement un peu de sa chaleur corporelle.
Il ne sait trop comment s’orienter et serait satisfait si Sauveur lui fournissait quelques repères; mais cet animal se frotte contre lui et pour lui la vie est belle. Il tente donc de déterminer la direction du nord, en recherchant les fines trace de lichens sur les troncs d’arbres. Il y parvient facilement, mais trouver l’ouest, sans repère dans la voute céleste lui est impossible. Et pourtant, il n’en connait la raison, mais il désire cheminer vers l’ouest. Il s’en remet à madame Chance, et opte pour partir sur sa gauche, souhaitant faire le bon choix.
Il ramasse ses maigres affaires et, accompagné de Sauveur, se met en route vers l’ouest. "Je suis sur d’être dans la bonne direction " marmonne-t-il.
La progression se révèle difficile car la forêt semble bien mal entretenue. Mais de buissons en amas de ronces, en portant Sauveur pour lui éviter griffures, tous deux s’enfoncent dans cette végétation luxuriante.
Timidement, la voute céleste commence à pâlir et il décide de faire une pause avant l’apparition du soleil. Il tente de trouver une trouée dans cette dense végétation, pour observer le ciel, et s’accroupit, pour attendre.
Ce ne fut pas très long, car subitement, la cime des arbres s’embrase, caressées par les premiers rayons du soleil.
Et il hurle de joie. « Sauveur, je ne me suis pas trompé, j’ai choisi la bonne direction, nous allons vers l’ouest ». L’animal le regarde pensant, l’est ou l’ouest, qu’importe; ce qui est capital pour moi, c’est d’être en ta présence.

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23/07/2011 17:11
Une porte, une porte isolée; il croit rêver en voyant cet objet.
Le chambranle est légèrement doré, mais le plus surprenant est le panneau. Ce n’est pas le néant mais un espèce de brouillard s’agite entre les montants. Il croit apercevoir des ombres fugaces , non identifiables, transparaitre fugitivement.
Les montants sont dorés et il détient une clé en or; serait-ce la bonne porte, ou la mauvaise clé?
Il faut qu’il en est le cœur net et il se lève pour s’approcher de cet objet, farfelu en ces lieux. Sauveur le suit sur quelques pas, puis s’assied pour observer son nouveau maitre.
Il arrive tout près et est désappointé: pas de serrure. Il en fait dont le tour et voit que la porte est identique, recto verso, et qu’un brouillard identique s’agite sur les deux faces. Pas de serrure; rien qui puisse faire penser qu‘il puisse l‘ouvrir. Encore une déception et il se laisse choir, abattu, pensant, je ne sortirai jamais de ce trou; j’errerai jusqu’à la mort.
Sauveur accourt et grimpe sur ses cuisses, et le lèche puis se blottit contre lui.
Le temps s’arrête mais n’est-il pas arrête depuis qu’il est tombé dans ce monde inconnu?
Et il ne sait combien de temps il est resté prostré.
Et son subconscient lui a permis de s’évader; d’échapper au sort effroyable s’il n’arrive pas à sortir de cette prison. Et il s’est interrogé sur ce prénom d’une autre époque dont l’avait affublé ses parents.
Lancelot: était-ce prédestiné pour accomplir une mission?
Ses parents lui avaient maintes fois raconté sa venue au monde.
Il faut dire que sa mère, professeur d’histoire, était spécialisée dans la période pré-médiévale car son enfance avait été bercé par toutes ces légendes que lui contaient ses aïeux. Elle avait donc décidé, après son entrée à l’université, de se spécialiser dans ces époques, riches en bouleversements de toute nature.
Son père par contre, était géographe, et il aimait parcourir le globe à la recherche de nouvelles contrées, encore inexplorées. Et il se moquait, gentiment, de son épouse qui vivait dans le passé quant lui se projetait dans l’avenir.
La maman attendait impatiemment la venue de l’héritier de la famille. Avec son géographe de mari, tous deux passaient quelques jour de repos, en Bretagne, aux alentours du parc de la Grande Brière.
Ce jour là, ils avaient décidé de faire une promenade, en barque, dans le marais. La journée s’annonçait pour être belle, et le soleil, bien luisant, commençait à chauffer. Mais une brise légère, tempérait les ardeurs de celui-ci.
Il s’était bien éloigné, pour ne pas dire perdu dans ces enchevêtrements de plantes aquatiques. Soudainement, la maman se mit à gémir et fut prise de malaise et son mari l’aida à s’allonger au fond de l’esquif. « Il va naitre » hurla-t-elle, « il va naitre ».
Avec l’aide de son géographe, novice en la matière, elle donna naissance au futur archéologue. Son mari fut téméraire et prodigua les premiers soins,. Et après avoir protégé, femme et enfant, avec une couverture trouvée dans un coffre, il fit tourner ses rames a toute vitesse pour rejoindre le point de départ. Ensuite tout s’enchaina très rapidement, et la maman et son bébé furent pris en charge dans l’hôpital, très proche.
« Comment va-t-on l’appeler », demanda le géographe.
Sans aucune hésitation, la maman répondit: « Lancelot ».
« Pourquoi? » dit le père ébahi.
« Il est né, en Bretagne, sur un lac, ce sera donc Lancelot, comme Lancelot du lac », répondit la mère.
« Alors ce sera un aventurier, comme moi », le père donnant son assentiment.

22/07/2011 18:02
Il a l’impression que le lac se rétrécit, car il pense apercevoir la rive opposée. De même, dans le lointain, sur sa droite, il lui semble discerner les pourtours de cette caverne. Le terrain est toujours tourmenté, avec d’énormes rochers, mais aucun ne lui barre sa progression vers la sortie. « La sortie, pauvre benêt, faut pas rêver » lui chuchote son inconscient.
Subitement, il crois entendre des jappements, dans le lointain; des fruits de son imagination. Mais, continuant sa progression, ceux-ci s’amplifient.
Et contournant un rocher qui bloque la plage, il tombe en arrêt sur une touffe de poils. En fait, tous deux sont campés sur leurs positions, aussi surpris l’un que l’autre.
Un caniche, pense-t-il; non un caniche mâtiné de bichon. Tous deux sont dans l’expectative. Lancelot aime beaucoup les animaux, et il s'accroupi, calmement pour ne pas effrayer cet animal. Celui-ci, décelant la bonté de cet humain s’avance lentement, en rampant. Lancelot présente ses deux mains, bien ouvertes, en signe de paix et de bienvenue. Mis en confiance, ce chien qui semble très doux, se jette sur lui et lui lèche les mains en signe de joie. Lancelot est très ému de ces marques de sympathie, et le lui rend avec moult caresses.
C’est impossible; comment un animal peut-t-il se trouver dans ce monde perdu? Ou bien son esprit commence à chavirer, prêt à basculer dans la folie. Il se frotte les yeux avec vigueur, essai de refuser ce qu’il voit, mais rien n’y fait.
Il sent la chaleur de cet animal, ainsi que les coups de langue sur son visage, que le destin lui envoie.
Et il n’essaie pas de réfléchir; il n’est plus seul, et il se souvient.
Il se souvient du chien de sa grand-mère. C’était un caniche de toute beauté; un animal, docile avec les enfants. Il tenait toujours compagnie à Lancelot; toujours disponible pour une ballade, ou pour s’amuser dans la cour, sous les yeux attendris de mémé. Et compréhensif, sachant percevoir quand le pauvre Lancelot était triste ou blessé après une chute. Ses coups de langue sur le membre écorché, ou sur son visage pour sécher les pleurs, valaient tous les médicaments. Et il fallait voir la façon dont il était heureux quand Lancelot retrouvait son sourire et sa joie de vivre.
Mais le jour où mémé a fermé les yeux, le soir même, il disparut. Le lendemain, un voisin venant rendre visite à la décédée, le trouva, au bord de la route, mort. Il nous dit, a mes parents et moi-même: « j’ai l’impression qu’il s’est suicidé, qu’il n’a pas supporté le départ de sa maitresse ».
J’ai mis du temps à surmonter ma détresse; c’était le seul compagnon de jeu que j’avais, et je l’adorai car il me comprenait.
« Cela suffit, Lancelot », vient d’hurler une voix dans ma tête. « Remue toi une peu, tu as la force en toi! ».
IL relève fièrement les yeux qu’il porte sur son nouveau compagnon qui le regarde d’une affection indicible.
Il le prend dans ses bras et tous deux se réconfortent mutuellement.
Il veut lui donner un nom, mais ne parvient pas à se souvenir de celui du caniche de mémé: pour lui ce devait être  « le chien ».
« Sauveur », crie-t-il,  « tu te nommeras Sauveur », car tu me sauves de ma solitude.
Sauveur incline sa tête, de gauche à droite, et semble ne pas être contre ce nom. Serait-ce un nom prédestiné? Et sans que Lancelot fasse le moindre mouvement, il lui saute dans les bras et fait la toilette de son visage.
Lancelot revit, Lancelot est heureux. Pouvoir partager, joies, peines et soucis lui redonne force et volonté de continuer.
« On fonce » dit Lancelot; « Wouaf-Waf » approuve Sauveur.
Et cette petite troupe reprend la route; Sauveur gambade joyeusement devant ses pieds, faisant des allers et retours.
La largeur du lac commence à diminuer et il peut apercevoir l’autre rive bien escarpé, car la falaise plonge directement dans l’eau; pas de plage. Pareillement, du coté droit, estimant la distance à une cinquantaine de mètres, il distingue la paroi opposée.
Et soudainement, il devine, dans le lointain, à une distance qu’il a du mal à estimer, une lueur. Une issue pense-t-il, ne nous emballons pas trop vite.
Mais il est trop impatient et accélère le pas et toujours en zigzagant entre tous ces rochers, il se rapproche de ce phare, trouant la pénombre. Sauveur est surpris par cette accélération, et lui emboite le pas en restant à l’arrière. Cette lueur grandit au fur a mesure de son avancée et, n’y tenant plus, il se met à trottiner. Et quand il arrive à une dizaine de mètres, il marque un arrêt, et se laisse tomber à terre.
« Non » dit-il; « c’est impossible »; une telle chose ne peut exister au milieu de nulle part.
Sauveur s’est assis gentiment à son coté, regardant comme lui cet objet insolite.

21/07/2011 17:01
Il commence, précautionneusement, à dévêtir ce pauvre bougre. Et il se rend compte que les os sont bien fragiles, cassants, dont très anciens. Il parvient à retirer le total sans trop lui causer de dégâts.
Enfin il va pouvoir redevenir un peu un homme, car, malgré son esseulement, il avait l’impression, étant tout nu, de n’être qu’un animal comme un autre.
Ne songeant même pas à les nettoyer, il enfile la culotte et la tunique de lin. La température étant douce pour l’instant, il délaisse la saie, qu’il emportera avec lui.
Il s’assied et examine la plante de ses pieds; les plaies sont bien refermées et une croute légère les protège. Quelle vertu peuvent avoir les pétales de cette fleur se demande-t-il, mais la médecine n’étant pas sa matière de prédilection, il ne s’appesantit pas sur cette interrogation. Il chausse les bottines, un peu juste pour son pied, mais se dit « elle s'adapterons a mes pieds ». Il lie, autour de ses chevilles, pour les maintenir, ces espèces de bande d’étoffe.
Il se redresse, et se sent à nouveau un humain.
Attrapant l’espèce de besace, il dit tout haut: « idiot, pourquoi as-tu abandonné ces silex, actuellement tu pourrai les transporter sans peine ». Mais il a trop avancé depuis et reprend le moral: il à un couteau, poignard, peu importe, un objet tranchant.
Il remet la clé et le poignard dans sa trouvaille et déplie calmement son maillot. La fleur est toujours là, bien vivace, et ses pétales ne sont pas flétries: il est intrigué. Il décide de la transporter séparément, de peur qu’elle soit blessée au contact des deux objets dans ce sac.
Et ramassant la peau du poisson, il décide de s’accorder un léger casse croute. Ce sera repas froid aujourd’hui, grimace-t-il. Il apprécie, tout de même, ces lambeaux de poisson, qui ont gardé un certain fumet bien agréable. Il enveloppe les morceaux restants dans leur habit, et les place avec sa fortune.
Il ramasse son maigre butin, besace, fleur et sa canne: harpon et lance. Il jette la saie sur ses épaules.
La soif le tenaille, et il décide de reprendre sa route, en s’approchant du lac, pour se désaltérer.
La marche est plus rapide maintenant; les pieds bien protégés, il progresse à grand pas. Il rejoint rapidement les rives du lac où il s’abreuve abondamment. Il prend quelques instants de repos , et son esprit s’évade de cette prison.
Il se revoit avec Vivie, alors qu’ils se promenaient dans les iles de Lérins. Ils y avaient passé un weekend inoubliable , fait de farniente, de bains et de longues promenades, sous les ombrages.
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Prenant un moment de repos, il lui avait raconté l’histoire de l’hydre de Lerne, celle vaincue par hercule avec l’aide de Lolaos, son neveu. D’aucuns disaient que Lérins est la déformation de  « Lerne », un certain marécage, habitat de cet animal.
Vivie avait ri a gorge déployée à cette légende et, moqueuse, avait dit :  « Lancelot, je compte sur toi si cet animal nous attaque ». Et tous deux, avant de reprendre leur route, avaient bien plaisanté au sujet de cette histoire de la mythologie.
Elle était belle Vivie; non pense-t-il, elle est toujours belle. Un visage de déesse, tombée de l’olympe, habillé d’une longue chevelure d’un blond lumineux. Pas très grande mais harmonieusement proportionnée. Ses yeux, très clair, d’un bleu tendre dans lesquels il aimait plonger et rêver.
Elle aimait l’entendre raconter ses recherches et n’était jamais rassasiée.
« Je t’aime Vivie », crie-t-il. « Je t’aime Vivie », répond la grotte.
Le retour à la réalité a été brutal, et une larme perle au coin d’une paupière.
Mais il n’a jamais été défaitiste et il se morigène mentalement.
Il doit continuer, il doit avancer. Il se souvient de cette apparition: « Le chemin sera long et périlleux…… ».
Périlleux, pour l’instant présent, non, mais long oui, très long.
Il décide d’aller de l’avant et, repart à la rencontre de son destin.

20/07/2011 17:36
Un cadavre se dit-il; que fait un cadavre dans ce lieu perdu, où ne se trouve âme qui vive? Puis il se ravise car s’il a été cadavre il y à quelques lustres pour ne pas dire siècles, aujourd’hui il est bien desséché.
Car il s’agit d’un squelette, parfaitement conservé. Les os ne lui fourniront guère de renseignements; il constate juste qu’ils sont fragiles.
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Il se concentre donc pour examiner, avec minutie, les vêtements.
Il porte a même la peau,  «  les os » pouffe Lancelot, une espèce de tunique en lin et une culotte de matière identique qui descend à mi mollet. Par-dessus le tout, une saie faite à partir d’un animal qu’il n’arrive pas à identifier. A ses pieds, des espèces de bottines à poil très raides, qui devaient être retenues a ses chevilles par des bandes d’étoffe.
Aucune arme ne se trouve à ses cotés.
Il a déjà vu et étudié, avec le professeur Baratte, ce genre de vêtements. Il en est certain, ce personnage vivait à la fin du Vième siècle, ou au tout début du VIième.
Il est perplexe, que viennent faire ces ossements dans son époque. Ce personnage ne serait-il mort que depuis quelques années?
Mais alors,  « moi » pense-t-il, aurai-je été transporté dans une autre époque, dans une autre dimension?
Il se laisse tomber au sol, anéanti et sans volonté. «  Viviane », hurle-t-il, « Viviane, tu devais m’aider! ». Et l’écho, dans le lointain, lui renvoie sa requête, moqueur.
Ce moment de désespoir passé, il étudie à nouveau sa trouvaille. A hauteur de sa taille, légèrement recouverte, il voit une espèce de bourse, un fourre-tout pense-t-il,. Délicatement il s’en saisit, parvient a dénouer l’espèce de ficelle, en lin sans doute, qui permet de bien la refermer. Il l’ouvre avec précaution, de peur de déchirer ce tissu, mais ce dernier semble résistant.
Cette bourse n’est pas très lourde, mais, au toucher, il est sur que quelques objets sont enfouis en elle. Et il doute, il angoisse à l’idée de violer le trésor de ce défunt inconnu.
Il se fait violence, plonge la main à l’intérieur, et en retire un espèce de poignard rudimentaire; sa lame, d’une dizaine de centimètres, semble bien affutée, et le manche est recouvert de ce qu’il pense être des ossements d’un quelconque animal.
Il sent la présence d’un autre objet, à l’intérieur, et n’y tenant plus, il renverse ce réceptacle, et l’objet, en tombant au sol, renvoie des reflets dorés.
Il n’en revient pas; il s’agit d’une belle clé, pas très grande, mais d’un raffinement exacerbé; ce travail délicat n’a pu être réalisé que par un orfèvre de grande renommée. Mais le plus capital, c’est que cette clé est en or, en or massif, il en est persuadé.
Alors une multitude de questions se bousculent dans sa tête.
Qui pouvait être ce personnage: un noble? Un marchand?
Il pense plutôt à un marchand, car il n’était pas fortement armé, juste un petit poignard pour résister aux mauvaises rencontres.
Et cette clé en or, que peut elle ouvrir. La cache d’un trésor; mais où? Les banques ne couraient pas les rues dans ces temps là.
Il fouille cette bourse et sent du papier au fond; non pas du papier, mais un espèce de parchemin, avec un plan pas très net. Au centre une colline ou une montagne d’un aspect bizarre qui lui rappelle un endroit connu; mais il n’arrive pas à déterminer le lieu.
Chaque chose en son temps, vivons le temps présent, et plus tard? « plus tard? », ricane sa conscience.

19/07/2011 16:11
Imperceptiblement, l’environnement se met à changer. Le sable, si blanc, commence à devenir grisâtre, pour ensuite virer au noir profond. La douce lueur ambiante, bleutée, est un peu dévorée par ce sable si sombre.
Il pense apercevoir la voute, qui doit commencer à s’abaisser. Poursuivant son chemin, il observe que, ce plafond pense-t-il, n’est plus porteur de ces espèces de lichen; une explication supplémentaire à la réduction de l’éclairage ambiant. Mais cette voute est de toute beauté, très luisante, faite de marbres et de porphyres, ainsi que de granit de différentes teintes.
Il a le sentiment que cette partie de la grotte a été vitrifiée. Mais quel évènement a pu se dérouler dans ces profondeurs? Une chaleur intense, il n’y croit pas. Une explosion nucléaire pourrait expliquer cette métamorphose de la roche. Mais alors qui ou quoi a initié cette transmutation.
Il poursuit son chemin et, à nouveau, se trouve confronté à des éboulis qui jonchent le sol jusque sur la plage. Il est obligé de zigzaguer pour éviter de se taillader les pieds à nouveau. « J’ai la fleur magique » pense-t-il avec un sourire.
Et en progressant, les petits éboulis se transforment en grosses pierres, et de gros rochers font leur apparition. Il est obligé de faire maints détours, mais arrive à conserver le cap qu’il a choisi.
Il aperçoit toujours le lac, seul point de repère pour l’instant.
Très proche, il est intrigué par une tache de couleur claire. Il faut qu’il sache ce qui crée cette rupture de teinte sur ce sol très foncé. Il est oblige d’obliquer, le dos face au lac, pour parcourir une cinquantaine de mètres.
Et là, il reste bouche bée devant ce qu’il vient de découvrir.

19/07/2011 11:44
Nonchalamment, il progresse, regardant fréquemment sur sa droite, à la recherche d’une quelconque trace. Mais rien de significatif ne lui permet de se faire une opinion sur l’origine de cette caverne.
Il se souvient, au cours de ces études d’archéologie, de son professeur, une sommité mondialement reconnue, qui lui apprenait à analyser le moindre indice, même bénin. Comment pouvait-il s’appeler, pense-t-il? Il cherche désespérément quand, il se souvient des bons mets que faisait sa grand-mère; avec du bon beurre; du beurre qu’elle brassait elle-même. Et il revoit son nom, écrit au tableau noir de la faculté: Baratte, il se nommait ainsi, il pense.
Baratte avait bien baroudé autour de la planète. Il avait été de toutes les expéditions d’exploration, tant sur les sites aztèques ou incas, que ceux d’Afrique et d’Europe, et prioritairement de France: son terrain de prédilection.
Baratte affectionnait principalement la période comprise entre le Vième et le XIIème siècle. Ses terrain de préférés, pour ses fouilles, se situaient en Bretagne, mais aussi dans tout le pays Cathare.
Il est encore un professeur hors pair, et son regard acéré, scrute et analyse la moindre anomalie, la moindre poussière qui peut lui permettre de dater ses trouvailles. Et ses écrits n’ont jamais été mis en doute par quelque spécialiste que ce soit.
Il aimait bien, malgré les ricanements de certains, se plonger dans la lecture de toutes ces légendes d’une époque révolue. Il affirmait qu’il y trouvait certaines idées, parfois loufoques, qui orientaient ses recherches.
Dommage qu’il ne soit pas ici, pour m’aider. Avec lui je pourrai peut être voir l’indicible. Et il se souvient de ce qu’il lui disait:
« Lancelot, tu es un de mes meilleurs étudiants. Tu as toute ma confiance; tu es studieux et appliqué dans tes recherches; persévère et bat toi contre l’adversité. Surtout ne baisse jamais les bras, quand tu sera dans une impasse. Observe, vois ce qu’aucune personne ne pourrait voir. »
Lancelot l’avait maintes fois accompagné sur des sites, en Bretagne, à la recherche du passé, de tous ces personnages dont la réalité de leur existence n était, peut être, qu’une chimère.
Et soudainement, il est stupéfait par ce qu’il observe.

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12/08/2023 14:45
vidocq
Merci lecreateur, pour ton retour

09/08/2023 20:27
lecreateur
très belle histoire bravo

03/05/2018 06:12
erauw
pas encore tout lu bien sur, mais j'aime beaucoup merci

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